Descrizione
Le Christ, notre Pâque, est immolé
Pâques est la fête de la Joie et la fête de la Foi. Cette fête nous est décrite, cependant, comme celle du Passage, et peut-être est-il opportun de la saisir dans cette lumière. Sur terre, nous sommes dans l’attente ; et si l’attente est certaine par la vertu de la foi, elle reste cependant toute empreinte des souvenirs de cette Passion qui doit nous mériter la Gloire. Pâques est donc bien, pour nous, un « passage ». C’est d’ailleurs de ce sens que la fête se trouve revêtue, liturgiquement.
Le silence de saint Joseph
Il convient que nous nous entretenions de saint Joseph : c’est une fête qui est chère à tous les cœurs chrétiens ; je m’associe à votre joie et nous prierons ensemble, nous prierons pour que saint Joseph nous protège et nous prierons surtout saint Joseph de nous introduire dans l’intimité qu’il a eue avec la Sainte Famille et qu’il a éternellement avec Dieu, et de nous faire accéder à ce degré de vie intérieure où la prière est plus une prière de louange, d’adoration qu’une prière de demande, en sorte qu’on n’a plus à prier pour quelque chose, mais on se contente d’être, de demeurer en Dieu, et c’est cet état même qui constitue le meilleur de la prière.
La ferveur
Nous sommes conviés, tout au long de notre vie, soit dans l’ordre moral, soit plus encore dans l’ordre théologal à poser des actes de vertu de foi, d’espérance, de charité, ces vertus théologales infor- mant toutes les autres. Il importe extrêmement que nos actes soient des actes fervents. C’est le désir de Jésus. Plaçons sous son patronage quelques réflexions sur la nature de l’acte fervent.